Billet d’humeur sur un sujet libre.
Les chats ne meurent plus en tombant des toits, comme l’a si bien chanté Renaud, mais du virus H5N1. On imagine déjà les nouvelles paroles : « Va donc pas pleurer / Y s’baladait peinard / Il était libre d’aller / Et d’rev’nir pour bouffer / Le petit chat est mort, il a croqué un pigeon empoisonné...C’est bien plus dégueux qu’un MC Do...On le brûlera demain j’te jure...Pour pas qu’il nous r’file l’virus par une griffure... »
La SPA s’alarme déjà des abandons de félins. On a beau répéter qu’une fois cuit, le chat ne peut plus transmettre la maladie, rien n’y fait. Minou doit partir. Matou aussi. L’oeil brillant et la patte de velours sont désormais suspects.
Pour se protéger, l’homme abandonne son plus fidèle compagnon. Et renonce même à l’empailler de peur de la contagion. Sage précaution.
Après la mise à l’écart au moment des vacances d’été, voilà Tom (et Jerry de préférence) priés de quitter le canapé douillet du salon quand arrive la grippe aviaire. Un comble en plein hiver.
Après tout, peut être est-ce mieux ainsi. Contrairement à l’homme, le cousin du Puma à droit à 7 vies. Lui, il reviendra quand tout sera fini.