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Katharina Von Schnurbein, porte-parole de Vladimír Špidla,
commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et
à l’égalité des chances.
Le retour en Pologne des travailleurs qui exercent en France est -il envisageable ?
Oui, car les conditions de vie s’améliorent très vite dans les nouveaux Etats-membres. Ce « brain drain » (fuite des cerveaux) vers l’ouest va décliner et ceux qui ont quitté leur pays finiront par rentrer. Les travailleurs viennent surtout gagner de l’argent pour ensuite construire une maison en Pologne.
L’entrée de la Pologne dans l’Union européenne a-t-elle facilité le mouvement migratoire des infirmières polonaises ?
Les démarches administratives sont moins compliquées. Ainsi, une infirmière polonaise qui souhaite travailler en France n’a plus besoin de visas ni de titre de séjour pour y résider si elle prouve qu’elle a un emploi stable.
Les migrations des travailleurs à l’intérieur de l’Union européenne sont-elles massives ?
Malgré le mythe du « plombier polonais », peu de travailleurs sont concernés. 2 % des travailleurs de l’Union européenne exercent dans un pays européen autre que le leur. C’est le manque de plombiers en France qui attire les Polonais. Même chose pour les infimières.
Propos recueillis pas Agnès Chapsal, Anne-Laure Frémont et Claire Pain