Les agriculteurs peuvent désormais obtenir des renseignements sur l’état de leurs cultures grâce à des satellites. Les atouts : gain de temps, meilleure précision du travail et respect de l’environnement.
Lancelot Leroy, chef de projet chez Farmstar, présente la carte satellite qui découpe la parcelle de l’agriculteur en zones de couleurs.
La technologie se met au service des agriculteurs. Aujourd’hui, ils peuvent optimiser leurs cultures grâce au satellite. Le principe est simple. Une image infrarouge de leur parcelle est prise du ciel. L’exploitant reçoit chez lui une carte qui découpe son territoire en plusieurs zones colorées. Chacune lui donne des renseignements sur l’état de la fertilisation, de l’irrigation, le risque de verse et de maladies...
Autant de conseils utiles qui aident l’exploitant à mieux gérer sa production tout en respectant l’environnement. « En fonction des couleurs des zones, il peut mieux ajuster sa dose d’engrais azoté et la verser au bon endroit, au bon moment », explique Lancelot Leroy, chef de projet chez Farmstar, le groupe qui commercialise ces cartes pour 10 euros par hectare.
Pour l’ingénieur, ces techniques sont l’avenir de l’agriculture. « Il y a de moins en moins d’agriculteurs qui doivent gérer des surfaces plus grandes. Avec les informations des cartes, ils rentabilisent leurs déplacements et peuvent plus facilement justifier leurs décisions. »
Le seul problème : avant, l’agriculteur scotchait la carte dans son tracteur mais ne pouvait pas délimiter les zones indiquées avec précision. Pour améliorer ce système, un logiciel vient d’être créé. L’Agrimap Préco d’Isagri, qui a gagné la médaille d’argent au trophée des nouvelles technologies, transforme les informations de la carte satellite en données GPS. Intégrées dans un pocket PC fixé dans le véhicule, l’agriculteur sait au pourcentage et au centimètre près où verser son engrais dans ses parcelles.